Le Filmovore, ou boulimique de la bobine, pèlerin de l'écran, et amoureux de la fiction.
Bienvenue bienveillant visiteur susceptible de me daigner un minimum d'attention le temps de quelques mots. Ce blog se résume à exprimer mon amour pour ce qui est certainement la plus grande de mes passions : le Cinéma. Cela se traduira ici par nombre d'avis et critiques évidemment très subjectifs et peu professionnels autour de films que j'aurai choisis. Le seul but de ce blog sera de partager avec vous mes goûts pour le septième art, et qui sait, peut-être vous faire découvrir de nouveaux horizons cinématographiques. Bonne toile !
jeudi 27 septembre 2012
The Raid
The Raid, Gareth Evans, 2012.
Dans la ville de Jakarta en Indonésie, une équipe de policiers lourdement armés s'apprête à prendre d'assaut un immeuble abritant en son sommet un puissant baron de la drogue. Leur mission est de le capturer vivant. Le problème, c'est que le baron n'est pas seul, et dispose de sa petite armée personnelle de gangsters en tous genres, prête à tomber brutalement et à chaque étage du bâtiment sur les policiers qui se retrouvent rapidement dépassés par la situation, et en sous-nombre inquiétant...
D'un synopsis aussi simpliste résulte l'un des meilleurs films d'action qu'il m'ait été donné de voir.
The Raid est un pur concentré d'adrénaline non-stop qui inflige une claque monumentale au spectateur. La mise en scène d'Evans est d'une maitrise sensationnelle, et nous offre des combats au corps à corps d'une fluidité et d'un esthétisme sans pareille, et ce malgré l'utilisation assez audacieuse de la caméra à l'épaule et du plan séquence. On n'en manque pas une miette, les chorégraphies sont parfaites et les prouesses physiques dont font preuve les acteurs nous laissent bouchée bée. D'ailleurs, c'est la seule chose à attendre d'eux, car il faut l'avouer, les personnages qu'ils jouent n'ont aucune profondeur et suscitent assez peu d'empathie, mais leur taux de badassitude est tellement explosif quand ils se mettent à donner des coups de tatane à tout va, que finalement bah, c'est pas si grave.
L'histoire assez simpliste se permet quelques "twists" plutôt bienvenus, même si il n'y a pas de quoi sauter au plafond. Un rythme effréné s'instaure après vingt premières minutes assez calmes qui mettent en appétit et amènent une tension palpable pour enfin exploser, et ce jusqu'à la fin du film, en nous laissant à peine le temps de reprendre notre souffle. La bande son signée Mike 'Linkin Park' Shinoda est un délice pour les oreilles et fait corps sans problème avec l'image, pour peu qu'on accroche au style. Le climax est atteint avec un combat final digne d'un ultime boss de jeu vidéo, brutal, long et classieux à souhait. Le dit boss est d'ailleurs d'une robustesse ahurissante...
On pourrait évoquer un défaut dans le fait que les bastons soient même trop longues et qu'on frôle parfois l'overdose. L'utilisation du plan séquence pour filmer des combats d'arts martiaux entrave un peu leur rythme, mais permet néanmoins de profiter au maximum de la finesse de leurs exécutions. Et puis c'est tellement rare aujourd'hui que les scènes d'action prennent la peine de s'éterniser un peu, alors pourquoi bouder son plaisir, surtout qu'on est là pour ça? Puisqu'on parle d’exécutions : Croyez-moi, un paquet de "finish moves" du film font délicieusement grincer des dents.
Moi qui ne suis pourtant pas un grand amateur de cinéma d'arts martiaux, j'ai été totalement conquis par The Raid, une attraction qui n'a nul autre dessein que de nous offrir des pugilats intenses filmés à la perfection (on ne pourrait pas faire mieux, je pense), une dose de violence évidemment présente mais qui évite de tomber dans les excès faciles (même si le prologue du film est une entrée en matière plutôt sanglante).
Comme dit plus haut, on le savoure comme un jeu vidéo, avec ses étages regorgeant d'ennemis de plus en plus coriaces que notre héros solitaire (malgré-lui) doit affronter pour pouvoir passer au niveau supérieur, se rapprochant de plus en plus d'un dernier chenapan qui provoque de très gros bobos...
Pour moi, la bonne surprise de cette année 2012, pour le moment.
Inscription à :
Articles (Atom)