Bienvenue bienveillant visiteur susceptible de me daigner un minimum d'attention le temps de quelques mots. Ce blog se résume à exprimer mon amour pour ce qui est certainement la plus grande de mes passions : le Cinéma. Cela se traduira ici par nombre d'avis et critiques évidemment très subjectifs et peu professionnels autour de films que j'aurai choisis. Le seul but de ce blog sera de partager avec vous mes goûts pour le septième art, et qui sait, peut-être vous faire découvrir de nouveaux horizons cinématographiques. Bonne toile !

jeudi 11 août 2011

La Planète des Singes : les Origines


La Planète des Singes : Les Origines, Rupert Wyatt, 2011.

Cet article est dédié à la femme de ma vie, mon inspiratrice tout autant que ma force motrice. 

Will Rodman est un jeune scientifique talentueux et ambitieux, à ce point qu'il parvient à créer un remède contre la maladie d'Alzheimer, dont son père est malheureusement atteint. Ce remède, il le doit aux expérimentations que son équipe et lui-même effectuent sur des singes, expériences qui stimulent grandement la mémoire du sujet et qui, contre toute attente, accroissent leur intellect jusqu'à un niveau incroyable. César, chimpanzé rejeton du sujet originel, fera preuve d'intelligence à tel point que les humains trembleront devant ses capacités lorsque ce dernier, abandonné et maltraité par l'humanité, réunira ses semblables sous la bannière de la révolution des primates...

Que l'on soit admirateur ou non de la saga de la Planète des Singes, nul ne peut nier un minimum de connaissance à ce sujet, que ce soit au niveau des costumes ou des symboles iconiques de la série (la statue de la Liberté). Une résurrection opérée par Tim Burton il y a de cela dix ans n'avait pas vraiment emballé le public, et encore moins les fans de la première heure des films originaux, dont je ne fais pas vraiment partie. Le film de Burton ne m'avait pas vraiment déplu, sans être extraordinaire (et un peu trop tordu dans son dénouement), mais je dois avouer que cette nouvelle version de l’œuvre de Pierre Boulle (ouaip, parce que c'est un roman à la base) a toutes les qualités d'un blockbuster qui a du cœur autant que des tripes.

Les bandes-annonces sont d'ailleurs trompeuses sur la marchandise, cette préquelle (procédé grandement à la mode ces derniers temps), ne narre pas la rébellion et les émeutes multiples des singes durant 1h40, cette partie de l'histoire n'occupant que les vingt dernières minutes du film. Le long-métrage de Rupert Wyatt se focalise avant tout sur l'évolution du personnage de César, la véritable star du film, campée à merveille par un Andy Serkis décidément habitué à la motion capture. Le singe malin prend vie à l'écran grâce à des effets spéciaux bluffants de réalisme, et il en est de même pour ses congénères. On en vient à se demander si nous avons affaire à de vrais chimpanzés ou non, même si les animaux gardent des expressions faciales profondément humaines. César est donc au cœur des évènements, un figure emblématique et profondément attachante, aux sentiments palpables, volant la vedette au demeurant très bon James Franco (je ne parlerai pas en détail de sa petite amie dans le film, l'un des personnages féminins les plus insignifiants que j'ai eu l'occasion de voir au cinéma).


Les thèmes abordés et la morale que l'on peut en dégager n'ont rien de bien nouveau, mettant une fois de plus en évidence le caractère autodestructeur de l'Homme par son irrespect face à la nature et les dangers qu'il engendre au nom de la science, mais force est de constater que la recette fonctionne toujours, car que ce soit par la bombe atomique (cf. les anciens films) ou par une médication bactériologique mutante, chaque génération apportera à l'être humain toujours plus de moyens d'assouvir ses penchants masochistes, même si le "remède" en question a ici été crée avec les meilleures intentions (mais heu... c'était pas également le cas avec la bombe atomique ?). 

Ne jouez donc pas trop les tortionnaires avec nos camarades animaux, car ils peuvent être rancuniers. La scène d'action finale le montre bien, au travers d'une mise en scène fluide et efficace, des sentiments forts et humains se mêlent à un déchainement de rage vengeresse de la part des primates au cœur d'un San Francisco devenu pour l'occasion un zoo municipal rapidement dépassé par les actions de ses occupants. Tout ceci ne semble être que le début, car la planète des singes est encore loin d'être conquise avec ce premier film, et une nouvelle saga semble évidemment pointer le bout de son nez. J'en reprendrai avec plaisir, si la suite du programme s'annonce aussi éblouissante et jouissive. 


1 commentaire:

  1. Niak, dire que t'étais pas du tout emballé à la base pour aller le voir :P Je veux le voir \o/
    Ps : toi aussi tu es la femme de ma vie <3

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